O Draba ! Te rappelles-tu des instants ?
Où je venais marcher le long de tes rives, regardant
Tes eaux brillées au Soleil ; je voyais les algues poussées
Jalousement sur ta face ; tes bordures étaient remplient d’herbes
courroucées
Sous l’effet du vent. Et souvent l’harmattan
Passait et les séchaient diminuant
Ainsi ta grandeur, puis les petits poissons
Venaient prendre de l’air à la surface de tes eaux ; les moissons
Etaient meilleurs parce que tu participais aux travaux,
Tellement généreux tu abreuvais les veaux.
Un jour t’en souviens-tu ? Je voguais vers l’une des yeux
Ma surprise fut intense à la vue de magnifiques jardins
De provisions qui étaient entourés d’arbustes semblables au pin
Comme si c’était Noël, et quand je levai mes yeux
Vers le beau ciel bleu, je vis des oiseaux
Volés à vive allure ; d’autres faisaient escale dans les ruisseaux
Environnants. Un autre jour je reste en ta compagnie
Jusqu’au crépuscule, alors m’apparut ta splendeur.
Et assis près de toi, je lavai dans tes larmes mes malheurs
Cela me réconfortais et me remplissais de vie.
A la crue tu mugissais jusqu’à la baisse
De ton débit, tes eaux irriguaient les rizières
Et parfois renforçaient ceux des rivières.
A l’étiage on lave le linge tant dis que d’autres bercent
Les bébés en pleurs. Pourtant ! On raconte que tes eaux
sont dangereuses
Et mystérieuses. Donc ! Très tôt ce soir j’irai te voir
Afin que tu me dévoiles ton mystère.
Où je venais marcher le long de tes rives, regardant
Tes eaux brillées au Soleil ; je voyais les algues poussées
Jalousement sur ta face ; tes bordures étaient remplient d’herbes
courroucées
Sous l’effet du vent. Et souvent l’harmattan
Passait et les séchaient diminuant
Ainsi ta grandeur, puis les petits poissons
Venaient prendre de l’air à la surface de tes eaux ; les moissons
Etaient meilleurs parce que tu participais aux travaux,
Tellement généreux tu abreuvais les veaux.
Un jour t’en souviens-tu ? Je voguais vers l’une des yeux
Ma surprise fut intense à la vue de magnifiques jardins
De provisions qui étaient entourés d’arbustes semblables au pin
Comme si c’était Noël, et quand je levai mes yeux
Vers le beau ciel bleu, je vis des oiseaux
Volés à vive allure ; d’autres faisaient escale dans les ruisseaux
Environnants. Un autre jour je reste en ta compagnie
Jusqu’au crépuscule, alors m’apparut ta splendeur.
Et assis près de toi, je lavai dans tes larmes mes malheurs
Cela me réconfortais et me remplissais de vie.
A la crue tu mugissais jusqu’à la baisse
De ton débit, tes eaux irriguaient les rizières
Et parfois renforçaient ceux des rivières.
A l’étiage on lave le linge tant dis que d’autres bercent
Les bébés en pleurs. Pourtant ! On raconte que tes eaux
sont dangereuses
Et mystérieuses. Donc ! Très tôt ce soir j’irai te voir
Afin que tu me dévoiles ton mystère.